Le nombre π a fait le tour des cercles et des cônes et, lassé de tourner en rond, a décidé d'explorer
de nouvelles formes géométriques. Malheureusement, il se perd dans la pyramide du Pharaon
Phophilaplon qui regorge de dangers. Si π disparaît, c'est la catastrophe mathématique ! Détective
Rollmops parviendra-t-il à le retrouver sain et sauf ?
πramide est une BD-puzzle composée de 26 pièces triangulaires figurant des cases de bande dessinée
qui s'emboîtent les unes aux autres pour former différents récits. Ces récits se développent
simultanément et suivent les chemins que prend Détective Rollmops dans la pyramide.
Le principe du jeu est très intuitif : pour pouvoir poser une pièce à la suite d'une autre, il faut que
l'indication de couleur le permette (une pièce rouge après une flèche rouge, une pièce jaune après
une flèche jaune, etc). Chaque pièce ouvre sur deux chemins possibles. Les joueurs tirent au hasard
la pièce de couleur correspondant à la flèche qu'ils ont choisi de suivre afin de faire avancer
aléatoirement les différents récits. Une histoire s'achève quand on pose une pièce noire (case de fin)
à la suite d'une flèche noire, et le jeu s'arrête quand les quatre pièces noires ont été posées (et que
quatre histoires ont trouvé leur conclusion).
Comme dans les aventures de Détective Rollmops parues aux éditions The Hoochie Coochie, le
scénariste Renaud Farace joue avec les mots et les situations : il détourne ici le champ lexical des
mathématiques et les références à l'égyptologie pour créer des rebondissements burlesques.
De plus, π a beau être perdu, il est présent dans les dialogues en se substituant à la syllabe pi,
πrouette graphique et phonétique de ce sacré numéro !
Les dessins d'Olivier Philipponneau et les couleurs de fond ont été appliqués au pochoir par Sylvain Moreau sur des pièces en bois découpées. Du feutre doux a été contre-collé au dos des pièces afin de ne pas abîmer les supports du jeu.
Remerciements exponentiels jusqu'à l'infini à Raphaële Enjary pour sa précision millimétrée dans l’étude des caractères, et à Amaya Alsumard pour la multiplication de ses «eurêka» scénaristiques."